La justice Française ne peut plus être une justice qui tue

Robert Badinter, 1981.

Et un siècle plus tard, que reste-t-il de cette injonction ?

Si la peine de mort a bien été abolie en France, la vérité est que dans les faits, la justice continue trop souvent de tuer : elle tue socialement, elle tue psychologiquement, elle tue médiatiquement, elle tue financièrement !

Arracher la vie au cœur de la mort est un combat difficile, déséquilibré et personne ne peut le mener seul !

Il n’est de meilleur résumé de toute une carrière d’avocat : avoir été force puissante et triomphante de vie au cœur des prétoires où rôdait la mort !

Les lois d’urgences sanitaire votées dans le cadre du Covid auront fini de nous convaincre que la seule défense est celle de rupture : avec les convenances, avec la bien-pensance, avec les préjugés.

Dans un prétoire il ne peut y avoir qu’un seul vainqueur

autant que ce soit vous

25 ans passés à défendre les professions de santé devant les instances disciplinaires, et les juridictions pénales / civiles m’auront enseigné que parler de théâtralité judiciaire comme on l’entend souvent est une hérésie ! Un prétoire est un ring où les coups pleuvent à souhait et où la victoire ne s’obtient que par KO.

Investi dans la Défense de personnalités publiques comme de simples citoyens depuis près d’un quart de siècle, j’ai vécu la violence judiciaire sous toutes ses formes  et ensemble, avec mes clients, nous avons pris bien des coups !

Mais nous les avons rendus et bien plus encore ! Nous avons eu raison de la plupart de nos adversaires en faisant pleuvoir les hypercuts de la précision, les coups droits de la stratégie, les crochets de la détermination.

La défense du professeur Raoult a obéit à deux règles :

le rappel qu’une enceinte judiciaire n’est pas un hôpital où se débattent des avancées de la médecine et n’est pas non plus un plateau télé  où se discutent les politiques de santé publique.

Un tribunal est un lieu où se dit le droit en dehors de toute pression politique et médiatique, et le droit commandait de reconnaitre que le Professeur RAOULT n’avait commis aucun manquement en prescrivant, le cas échéant, du Plaquénil à des patients. La liberté de prescription n’est pas à géométrie variable.

Sources : article du Monde du 03 décembre 2021

Les  première plaintes contre les ministres, dont Agnès BUZYN

Abondamment commentées et vivement critiquées, les premières plaintes déposées contre Agnès Buzyn, Olivier Véran et Édouard Philippe ont été pourtant  couronnées d’un franc succès puisque pour la première fois de l’histoire, la justice ouvrait une vaste enquête du chef d’abstention volontaire de combattre un sinistre contre deux ministres encore en exercice et mettait en examen un ancien ministre de la santé.

La requête aux fins d’obtenir des FFP2

Alors que tout le monde minimisait l’impact d’une épidémie

qui allait être, quelques temps plus tard  à l’origine du plus grave recul des libertés fondamentales depuis la seconde guerre mondiale, en fin connaisseurs de la santé publique, nous exigions que les médecins libéraux puissent être dotés de masques FFP2, en raison des doutes pesant alors sur les modes de transmission du virus. L’État s’y opposera avant de s’y résoudre finalement.

source : caducee.net

une méthode : défendre et attaquer avec force

D’abord, nous avons obtenu l’annulation des textes qui interdisaient aux soignants de faire de la publicité, en raison d’une violation du droit communautaire. Ensuite, non contents de cette première victoire, il fallait obtenir réparation du préjudice subi par tous ceux qui avaient été injustement condamnés. Comme pour les poursuites contre les ministres, nos actions ont été vivement critiquées avant d’être saluées.

source : le quotidien du medecin

la nécessité d’une intervention la plus précoce possible dans des affaires hautement sensibles

Saisis en appel, je n’ai pu que regretter le manque de pugnacité de la défense au stade de l’instruction qui n’a pas voulu renverser la table, et tout autant en première instance, en  ne soulevant pas l’illégalité des normes de prescription françaises du subutex, parmi les plus basses d’Europe. D’ailleurs, grâce à notre intervention entre autres auprès des instances sanitaires, ces normes ont été revues à la hausse quelques temps après ce procès, signant ainsi pour la postérité l’innocence du médecin, qui avait eu juste le tort d’avoir eu raison trop tôt, comme souvent en médecine
source : Le republicain lorrain

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